La France, l’Allemagne et le Bénin commémorent l’armistice du 11 novembre au cimetière militaire de Ouidah
La traditionnelle cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 s’est déroulée à Ouidah au cimetière militaire français en présence du corps diplomatique et du haut commandement militaire des forces armées béninoises.
La commémoration de l’armistice de la Grande Guerre s’est déroulée le jeudi 11 novembre 2021 à Ouidah en présence du chef d’état-major général, Patrick AHO, du représentant du chef d’état-major de la Garde nationale, Abou ISSA, du représentant du chef d’état-major des forces navales, Albert BADOU, du maire de Ouidah, Christian HOUETCHENOU, du préfet de l’Atlantique, Jean-Claude COJIA et du premier secrétaire de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Bénin, Christian SCHEIBE, de l’attaché de défense de l’ambassade de France au Bénin, le Lieutenant-colonel Alain MAGDELIN et de l’ambassadeur de France au Bénin, Marc Vizy.
Une délégation d’élèves du lycée Montaigne ainsi que des membres représentants de l’Union Nationale des Anciens Combattants (UNAC) et de l’Association Nationale des Anciens Combattants (ANAC), étaient également présents.
Organisé conformément aux règles sanitaires en vigueur au Bénin, la cérémonie s’est passée dans une ambiance de recueillement et de fraternité. Un hommage aux morts, introduit par la lecture de la lettre de Madame la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées, a été rendu avec dignité.
Aux côtés des anciens combattants et des membres de la mission de coopération militaire, les élèves du lycée français de Cotonou ont participé activement à cet hommage par des lectures touchantes, suivi d’un dépôt de gerbe et des hymnes nationaux.
Elle fut aussi l’occasion de remettre les médailles de chevalier de la Légion d’Honneur au lieutenant-colonel ALBANESE et de reconnaissance de la Nation à Monsieur Damien BLANC pour leur service rendu à la nation française.
En rappelant à tous l’impérieuse nécessité du devoir de mémoire, cette cérémonie a permis de renforcer les liens entre force armées françaises et béninoises dont la cohésion entre frères d’armes est une richesse commune à entretenir.